Né le 23 juillet 1930 à Nanteuil-lès-Meaux, Michel Jacquemin découvrit la moto avec le CS Meaux, sous le patronage de Michel Verrechia, le premier champion de France de motocross que le club avait engagé comme moniteur. En 1948, Michel Jacquemin fit son apprentissage lors des gymkhanas organisés dans la ville au guidon d’une Peugeot 125 puis d’une Jonghi. L’année suivante, Jacquemin se lance véritablement dans le motocross et remporte sa première course dans les carrières de Meaux au guidon d’une Ariel 250. Puis il acquit une 500 Ariel ex-Ladevèze mais son début de carrière est ralenti par une sérieuse blessure (fracture ouverte d’un pied) puis le service militaire. On retrouve sporadiquement Michel Jacquemin dans les programmes de motocross, sur les circuits des Buttes de Montreuil notamment où il remporte en 1952 les Coupes d’Eté, en catégorie 350 National.
Michel Jacquemin apparait véritablement dans les tablettes du championnat de France avec une septième place en 500 Inter en 1955, et son premier titre de champion de France l’année suivante, toujours en 500 Inter : s’il n’a remporté aucune des quatres courses du championnat, il doit sa première place à une constance qui a fait défaut à ses rivaux , les frères Klym, Henri Frantz ou Gilbert Brassine. Malgré un passage de BSA à Matchless, les années suivantes ne sont guère brillantes et Jacquemin perd son statut Inter à l’issue de championnat 1959, qu’il termine à la 18e place.
La saison suivante est blanche mais en 1961, Michel Jacquemin remporte son second titre de champion de France, sur AJS en catégorie 500 National, deux victoires à la clé.Jacquemin revint alors en 500 Inter : il disputa le championnat de France jusqu’en 1970, 68 étant sa meilleure saison avec trois victoires et une deuxième place finale. Puis il écuma les courses d’anciennes à commencer par le Trophée de France des Vieilles Pinces d’abord. Il roulait encore sur sa BSA à 85 ans. Michel Jacquemin est décédé le 24 février 2019.
